La pensée audacieuse et brillante de Pierre Teilhard de Chardin a marqué plusieurs générations de scientifiques, de théologiens, de croyants et de non-croyants, suscitant aussi bien des adhésions enthousiastes que de vives critiques, portées au nom de la foi comme du savoir profane. Son œuvre a été l'objet de contresens, mais elle a permis des avancées qui n'ont pas été sans effet sur le moment conciliaire de Vatican II.

En partenariat avec le Centre Sèvres (chaire Teilhard de Chardin), l'Association des Amis de Pierre Teilhard de Chardin et l'Association des Amis de Maurice Blondel, l'Académie catholique de France a invité scientifiques, philosophes, historiens et théologiens à mesurer la gravité et la densité des questions soulevées tant par le savant jésuite que par ses contradicteurs, afin d'aider à pénétrer davantage dans le mystère des phénomènes humain et cosmique sans quitter le « milieu divin ».

Contributions de Philippe Capelle-Dumont, François Euvé, s.j., Marc Godinot, Dominique Lambert, Michel Morange, Marie-Jeanne Coutagne, Marie Bayon de la tour, Mgr Éric De Moulins-Beaufort, Mgr André Dupleix, Jean-François Petit, a.a., Henri Madelin, s.j., Thierry Magnin.