instaure la confiance, apaise par ses conseils éclairés un grand nombre de dignitaires religieux et politiques. Visiteur des carmélites, il les guide dans leur cheminement spirituel mais aussi dans le gouvernement des âmes. Organisateur de l'expansion géographique des maisons de l'Oratoire, il y nomme avec discernement les Pères selon leurs compétences. Bérulle montre qu'il sait déléguer l'exécution de ses décisions quand d'autres activités l'éloignent de France. Cette Correspondance met en lumière l'importance méconnue d'un Bérulle diplomate. On le suit négocier avec discrétion et détermination, rechercher des accommodements, se soucier d'avoir
l'assentiment du pape sur le traité de Monçon qui met fin à la guerre en Valteline et prendre part aux préparatifs du siège de La Rochelle. Ces lettres témoignent de ses très nombreux contacts personnels avec les Grands et esquissent la personnalité de l'homme, de son oeuvre, de sa richesse spirituelle et de ce qu'attendent de lui ses
contemporains.