Depuis le XVIIème siècle, les historiens publient des biographies d'une femme étonnante : Agnès de Langeac (1602 - 1634), moniale dominicaine. Ils s'appuient tous sur un document exceptionnel, le récit de sa vie par son confesseur, le Père Panassière. Ces mémoires, qui portent la marque des préoccupations, des habitudes et de la langue de la région du Puy-en-Velay à cette époque, sont ici publiés pour la première fois à partir du manuscrit conservé par les moniales de Langeac. On y découvre la vie étonnante de cette grande mystique enflammée d'amour pour le Christ, l'Église et les pauvres. Sa vie de cloîtrée ne l'a pas empêchée d'être liée à l'une des réalisations majeures du « grand siècle spirituel » français : la fondation des séminaires et de la Compagnie de Saint-Sulpice par M. Olier.