Matteo Ricci est un amoureux de la Chine. Ce jésuite italien, né en 1552 à Macerata et mort à Pékin en 1610, s'est fait « Chinois avec les Chinois » pour présenter le Seigneur du Ciel aux habitants de l'Empire du Milieu « afin que, le connaissant, ils fassent le bien, s'attirent des bénédictions, et finalement s'élèvent jusqu'à la Salle Céleste pour y recevoir la félicité ». Comment, dans ses écrits rédigés en chinois, Matteo Ricci a-t-il proposé sa foi au monde des lettrés confucéens ? Ses ouvrages catéchétiques et philosophiques réalisent-ils une véritable inculturation du message chrétien ? L'intérêt n'est pas seulement d'ordre historique. Ricci reste toujours pour nous un maître, car il nous enseigne l'amour de l'autre et le respect de sa culture.