Le XXe siècle est bien celui du changement. Du changement accepté d?abord, du changement souhaité ensuite parce que perçu comme nécessité : pour la première fois dans l?Histoire, le désir de modernité l?a emporté en France sur l?attachement aux valeurs permanentes.
Il ne suffit pourtant point d?énoncer ces évidences, encore faut-il ? et c?est là le privilège de l?historien ? savoir distinguer la lame de fond de l?écume et donner un sens à ce que la nation a vécu mais que les Français n?ont pas tous, loin de là, perçu de la même façon.