Avec une aisance toute particulière, l'humour discret d'Anne Bragance sert ici le déploiement de la peur, de la douleur et de la mémoire perdue. De savoureux portraits de caractères y côtoient, dans un emboîtement naturel, les soliloques délabrés et les extraits de journaux de la reine Padovani, grande dame déchue de l'écriture que l'on prend en affection jusqu'à sa fin, pathétique et surprenante. Un mélange subtil de dérision et de sévérité, qui fait de ce roman une grande réussite.
Avec une aisance toute particulière, l'humour discret d'Anne Bragance sert ici le déploiement de la peur, de la douleur et de la mémoire perdue. De savoureux portraits de caractères y côtoient, dans un emboîtement naturel, les soliloques délabrés et les extraits de journaux de la reine Padovani, grande dame déchue de l'écriture que l'on prend en affection jusqu'à sa fin, pathétique et surprenante. Un mélange subtil de dérision et de sévérité, qui fait de ce roman une grande réussite.