De Tabriz, au temps où les Mongols menaçaient le sultanat des Turcs d'Anatolie, Shams rejoignit, à Konya, Mowlânâ Jâlal al-din Rûmi. Tous deux passèrent vingt mois ensemble, entre 1244 et 1247. L'immense poème de Mowlânâ, issu de cette rencontre, rayonne, jusqu'à nos jours, d'Asie centrale à la Californie. Les
disciples de Mowlânâ sont les premiers derviches tourneurs.
Pour la première fois traduits en français, les manuscrits des Maqâlât offrent d'accéder à la pensée spirituelle de Shams, le maître qui transforma la vie de Mowlâna Jalâl al-din Rûmi.
Un classique du soufisme.
par
Charles-Henri de Fouchécour
Spécialiste de la littérature persane classique, Charles-Henri de Fouchécour est professeur honoraire des Universités et ancien directeur de l'Institut d'études iraniennes de la Sorbonne-Nouvelle, Paris 3. Il a publié Le Divân de Hâfez de Chiraz (2006), prix Nelly Sachs de la Traduction.