La première partie de l'ouvrage décrit les aventures de la Parole dans la mythologie, ses modes d'apparition et de décomposition, son statut « pluriel » par opposition au masculin singulier. La seconde partie étudie la Parole en tant que partenaire privilégiée du rite, ses modalités et ses fonctions dans le sacrifice, clé de voûte des spéculations védiques sur le monde. Ces deux parties distinctes sont séparées par un essai qui invite à prendre la mesure du fait religieux dans son universalité à travers l'oeuvre de Freud et le rapprochement entre les découvertes du savant et certains concepts indiens sur la psychologie et la société humaines.
La polysémie de la parole se dévoile successivement au fil de l'ouvrage, dans les différentes partitions offertes par ces textes sanscrits anciens, se répondant sur le modèle d'une fugue.