Comme beaucoup de catholiques de son époque, Thérèse s'est émerveillée de la conversion étonnante d'une femme qui avait appartenu à la franc-maçonnerie et qui en était sortie : Diana Vaughan. Comme elle n'avait pas réussi à composer une poésie pour chanter sa conversion, Thérèse s'était contentée de lui faire parvenir, par les entremises de Léo Taxil, son impresario, l'une de ses photos où elle jour le rôle de Jeanne d'Arc. Lors d'une conférence Léo Taxil déclara qu'il n'avait cessé de mentir depuis des années et que Diana Vaughan était un pur produit de son imagination : « Il existe bien une Diana Vaughan, mais c'est ma secrétaire ! Quant à la franc-maçonnerie « palladiste » dont elle serait sortie, elle n'existe même pas. J'en ai tout simplement inventé le nom ! » Une étude sérieuse des documents de l'époque nous permet aujourd'hui de reconstituer le cours des événements et notamment le parcours singulier de Diana Vaughan, cette femme très distinguée, qui avait rencontré un tas de gens sur les deux continents, qui avait fondé deux revues, et qui était très fière d'être la descendante de Thomas Vaughan, ce Grand-Maître Rose-Croix du XVIIe siècle.