
Alors l'autre se met à parler, et c'est ainsi que viennent à la lumière des plaies et des perles enfouies. Marie-Laurence en fait de brèves histoires, simples, légères même quand elle raconte des tragédies, pleines d'humour chaque fois que cela est possible, toujours faciles à lire. Sans mettre sa foi chrétienne dans sa poche, elle ne l'impose jamais, toujours dans l'attitude de l'annonce respectueuse. Comme elle l'a confié à Nouvelle Cité, lorsque nous lui avons proposé de faire un recueil de ces « contes de la vie ordinaire » : « Autant, je me crois capable de mettre noir sur blanc (quand internet est de bonne humeur...) de petits épisodes drôles et nourrissants de mon existence, autant je me juge infoutue d'écrire un vrai livre. Je ne me fâcherai pas si tu essaies de me persuader du contraire... ». Eh bien, depuis, Marie-Laurence s'est laissée convaincre du contraire. A vous de juger.