" L'héroïsme, je n'aime pas ce mot. Les peuples ont besoin d'avoir des modèles, alors on leur invente des héros... Mais la vie, ce n'est pas cela. Je ne crois pas qu'il faille chercher à avoir une grande vie ou un grand destin... il faut essayer d'être juste. "
Geneviève de Gaulle élevait rarement la voix, mais elle n'hésitait pas, avec une ferme détermination, à se faire entendre dans le débat politique. Dans ce livre, elle accepta de lever le voile sur ce qu'étaient ses convictions, ses engagements. Toute sa vie, elle mena le même combat : lutter pour la dignité de l'homme, refuser la misère qu'elle considérait comme une insulte à la démocratie.
Nièce du général de Gaulle, elle entra dans la résistance à dix-huit ans. Déportée au camp de Ravensbrück, elle lutta sans relâche contre l'anéantissement. C'est ce même " refus de l'inacceptable " qui la conduisit au sein d'ATD Quart Monde, dès 1958, à lutter contre la grande pauvreté.
" Résistante " est le seul adjectif que Geneviève de Gaulle Anthonioz accepta que l'on accole à son nom.