Du Quatuor (1893) aux ultimes «Sonates» de chambre (1917), du «Prélude à l'après-midi d'un faune» (1894) à «Jeux» (1913) en passant par les «Préludes» pour piano et les «Etudes», c'est la même leçon que délivre Debussy : l'art est une maxime intérieure à la vie, acquiesçant à l'éternelle mobilité des choses et redisant, pour la sensibilité, les accords, les discordes et les ruptures qui sont la matière même de toute existence.
J.-F. G.