"A" comme "Apollinaire", mais aussi "Age des lectures". "B" comme "Balzac", mais aussi "Bibliothèques de maison de campagne", "Belle du seigneur". "C" comme "Corneille", mais aussi "Commencer (par quoi) ". "D" comme "Du Deffand", mais aussi "Décadence et mort d'un écrivain" ou "Del Dongo"... De François Villon à Françoise Sagan, le Dictionnaire égoïste de la littérature française rassemble des auteurs célèbres et des méconnus, des œuvres lues et d'autres qui pourraient l'être davantage, des personnages de fiction, des notions. Ce n'est pas un dictionnaire comme les autres. Il est érudit, allègre, partial, drôle, s'intéressant aux êtres en plus des écrits, brillant, inattendu. Bref, il est à part. C'est un exemple achevé de gai savoir. Il tient à la fois du Dictionnaire des idées recues de Flaubert pour le côté "dictionnaire", d’Une histoire de la littérature française de Kléber Haedens pour la mauvaise foi indispensable à tout critique bien né, et d‘Une histoire personnelle de la France de François George pour la légèreté de son esprit de vagabondage. "Le" Dantzig, comme on l’appellera désormais, conjugue toutes leurs qualités.