Pendant deux ans, du Kosovo à l'Irak, ils se sont battus, pied à pied, afin de proposer une vie sans meurtre, une vie avec moins de haine, à des peuples que l'Histoire avait, depuis des siècles, jetés dans l'affrontement. J'ai eu le privilège de travailler avec ces militants du monde, ces "guerriers de la paix".
Quand je pense à eux, je me dis : nous n'avons pas échoué.
Et nous avons eu la chance immense de nous aimer. Auprès d'eux, j'ai appris qu'entre l'humanisme de ma jeunesse et le cynisme auquel je ne suis tant de fois heurté, il y a place pour la politique".