Moi, cela fait dix ans que je n’en finis plus de me déliter dans un corps rongé par une maladie dont on ne sait rien, ou si peu. Je perds la marche comme j’ai perdu tant d’autres choses : la finesse de préhension et la précision du geste, la possibilité de courir, la capacité à me mouvoir librement et sans contrainte.
Pourquoi Serge a-t-il choisi de mourir ? Pourquoi ai-je choisi de vivre coûte que coûte ? » G. de F.