Dans Dieu, personne ne l'a jamais vu, il aborde de front le paradoxe de tout discours théologique : « Si Dieu est Dieu, il n'est rien de ce que nous mettons à sa place, y compris sous son nom... Autrement dit, si Dieu est Dieu, il n'est pas Dieu. Il est beaucoup plus haut - et beaucoup plus bas. »
La question au coeur de l'Essai sur la violence absolue (initialement paru sous le titre Je ne suis pas venu apporter la paix... ) est tout aussi cruciale : en quoi l'évangile, qui est tout sauf iréniste, constitue-t-il une réponse adéquate à la violence absolue, à ce fond d'inhumanité radicale, de nihilisme moral qui ne concerne pas seulement les nazis, mais qui en réalité nous habite tous ?
Les interrogations posées par ces deux courts essais sans concessions seront à coup sûr incontournables pour le christianisme du XXIe siècle.