Recommandant, pour vivre, de ne pas fermer les yeux à la laideur mais au contraire de les ouvrir « pour regarder ainsi la naissance d'une beauté terrible », elle invente une autre réalité. Torturée par la douleur physique, mais portée par ses engagements politiques et ses amours tumultueuses, elle construit au fil des années une oeuvre picturale puissante et singulière. Sa dernière toile, Viva la Vida, est un hymne à la joie de vivre et à la lumière: « Pourquoi voudrais-je des pieds, demande-t-elle, puisque j'ai des ailes pour voler ?
Toutes les photographies ainsi que le film de Gisèle Freund sont issus des collections de l'IMEC, coéditeur de cet ouvrage.