« La dévotion au Coeur du Christ, selon la Congrégation pour le Culte divin (2002), du Christ qui s'est révélé comme un maître « doux et humble de coeur », a des fondements solides dans la Sainte Écriture ainsi que l'ont souvent rappelé les Pontifes Romains. » Ainsi Clément X, avec saint Jean Eudes et sainte Marguerite-Marie en 1674, jusqu'à nos jours où le Pape François invoque Dieu « donnant la grâce et la joie de célébrer dans le coeur de son Fils les grandes oeuvres de son amour » ; en passant par Jean-Paul II qui institua en 2000, lors de la canonisation de Soeur Faustine, la fête de la Miséricorde divine. : « À travers le Coeur du Christ crucifié, la miséricorde divine atteint les hommes. Contemporaine du P. Marie-Antoine, sainte Thérèse de Lisieux écrivait l'année de sa mort (1897) : « Depuis qu'il m'a été donné de comprendre l'amour du Coeur de Jésus, je vous avoue qu'il a chassé de mon coeur toute crainte. » Une neuvaine bien à la manière du P. Marie-Antoine, mêlant prières, invocations, méditations et enseignements dont il est l'auteur : ils en ont, avec des mots du coeur, le charme et la profondeur. S'y révèle l'amour pour cette France que le grand missionnaire a évangélisée durant cinquante ans, un amour purifié et élevé à un niveau rare par Marie Immaculée toujours très présente.