La majorité présidentielle se targue de combattre le "séparatisme islamiste". Vraiment ? En vérité, derrière une communication tentant de rassurer les Français, les élus locaux de La République en Marche et leurs alliés inaugurent des mosquées radicales et accompagnent parfois leur construction. Les milliers d'étrangers inscrits au Fichier pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) ne sont, eux, expulsés qu'au compte-gouttes.
Quant aux mouvements islamistes les plus extrêmes, ils sont toujours autorisés : les Frères musulmans de Musulmans de France, avec leurs 200 mosquées et écoles-collèges-lycées, les Turcs du Millî Gorü? ainsi que les Tablighi qui ont pourtant rejeté la "charte des principes de l'islam de France" soumise par l'Intérieur, sans parler des salafistes qui contrôlent plus de 150 mosquées.
L'immigration, qui alimente le magma islamiste depuis quarante ans, n'est pas tarie, et des centaines d'hôtels sont utilisés par l'Etat pour héberger les clandestins. Ce bilan inquiétant découle d'une lâcheté politique devant alerter les citoyens sur les faux-semblants du macronisme.