Fiat lux
Catherine vincent
« Je suis la lumière du monde » proclame le Christ dans l'Évangile selon saint Jean. Entre cette affirmation, longuement commentée par les théologiens et les mystiques, et les humbles gestes accomplis par les clercs et les pèlerins existe une relation fondamentale qui n'avait jamais retenu l'attention des historiens. Catherine Vincent l'étudie en s'appuyant sur les témoignages de la vie religieuse à la fin du Moyen Âge. Récusé par la Réforme, l'usage des signes et des symboles lumineux (torches, bougies, cierges, lustres, vitraux...) joue un rôle important dans la pratique catholique (processions, liturgie, sacrements, cultes des saints) et révèle une passionnante anthropologie religieuse.
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"I am the light of the world" proclaims Christ in St. John's Gospel. Between that claim, which has been commented at length by theologians and mystics, and the humble gestures performed by clerics and pilgrims, there exists a fundamental relation that historians have always ignored. Catherine Vincent studies this relation, basing her work on testimonies of religious life at the close of the Middle Ages. Rejected by the Reform, the usage of luminous signs and symbols (torches, candles, tapers, lamps, stained glass...) plays an important role in the practice of the Catholic faith (processions, liturgy, sacraments, cults of the saints) and reveals a fascinating religious anthropology.