Engagées, les trois grandes philosophes du XXe siècle s'efforcèrent de penser l'événement : le fascisme, l'impérialisme, l'antisémitisme, le totalitarisme, mais aussi les rapports du politique et de la religion, illustrant la formule d'Hannah Arendt selon laquelle « on est ce que l'on vit ». Contraintes à l'exil, il leur faudra. alors, non plus seulement « comprendre » une réalité monstrueuse, mais tenter de faire la paix avec elle. Pour cela, chacune empruntera des voies différentes : accepter « stoïquement » la nécessité, l'Amor fati, comme y incite Edith Stein et comme le recommande Simone Weil invoquant Rosa Luxemburg, ou garder foi dans la faculté miraculeuse que possède tout nouveau venu de renouveler le monde, l'Amor mundi dont témoigne Hannah Arendt.
Engagées, les trois grandes philosophes du XXe siècle s'efforcèrent de penser l'événement : le fascisme, l'impérialisme, l'antisémitisme, le totalitarisme, mais aussi les rapports du politique et de la religion, illustrant la formule d'Hannah Arendt selon laquelle « on est ce que l'on vit ». Contraintes à l'exil, il leur faudra. alors, non plus seulement « comprendre » une réalité monstrueuse, mais tenter de faire la paix avec elle. Pour cela, chacune empruntera des voies différentes : accepter « stoïquement » la nécessité, l'Amor fati, comme y incite Edith Stein et comme le recommande Simone Weil invoquant Rosa Luxemburg, ou garder foi dans la faculté miraculeuse que possède tout nouveau venu de renouveler le monde, l'Amor mundi dont témoigne Hannah Arendt.