Empreinte d'humilité, la viede Catherine Labouré (1806-1876), voyante et religieuse, demeurait secrète,alors même que sa «Médaille miraculeuse» se répandait à plus d'un milliardd'exemplaires avant sa mort. Elle serait, aujourd'hui encore, méconnue si cesapparitions dont elle fut témoin n'avaient pas été dévoilées, participant, après samort, à célébrer sa sainteté. Traitée par le mépris, qui se manifeste quand lasainteté se révèle aux plus pauvres, elle fut contestée au sein même de safamille religieuse : rêveuse, surfaite, selon ses détracteurs.
Afin d'éclairer cette vie, et à la demande desSupérieurs lazaristes, René Laurentin a passé cinq années à étudier sesmystères, les apparitions, qu'on avait multipliées et parfois déformées. Ilrend justice à la sainteté profonde de cette paysanne tenace. Elle sut échapperà la gloire, envers et contre tout, pour rester au service des plus pauvresjusqu'à sa mort. L'abbé Laurentin retrace ici l'humble et merveilleuse histoired'une paysanne du XIXe siècle, dont la châsse est encore visitée, ruedu Bac, par une foule de pèlerins venant des cinq continents.