À travers ses contacts avec de jeunes détenus, elle se convainc toujours plus que toute violence naît d'une souffrance qui ne peut s'exprimer. Elle recherche cette sagesse profonde que les philosophes de l'antiquité appelaient le spirituel et qui repose sur l'unification du corps, de l'âme et de l'esprit. Elle aspire à atteindre la dimension la plus élevée de l'âme, le mystère d'un paradis perdu que tout enfant porte en lui.
À mi-chemin entre le témoignage et l'essai, pour expliquer son cheminement, elle analyse différentes oeuvres d'art de façon originale, dont le sens initiatique des tapisseries de la Dame à la Licorne. C'est de cette quête du sens de la vie, de la survie même, que va surgir pour l'auteur la pierre d'angle : une conversion foudroyante qui l'amène à retrouver le fil perdu de son âme.