Un premier roman d'une force rare qui évoque sous l'angle de la mémoire familiale le génocide de 1915.
1915 : un jeune homme, Hagop, pour échapper aux massacres qui ensanglantent l'Arménie, fuit son pays natal. De nos jours, le petit-fils d'Hagop se souvient de son enfance du côté de Marseille et tente de décrypter, en suivant ses souvenirs et la mémoire familiale, ce qui le fait se sentir Arménien, lui le Français de naissance, qui ne connaît même pas l'Arménie, qui n'en connaît même pas la langue. Deux histoires parallèles, qui font retour à des racines oubliées par certains, arrachées par d'autres.
Deux histoires qui n'en font qu'une, celle de ces centaines de milliers d'Arméniens que l'on n'a pu rassembler et unir que sous un seul nom : la diaspora.
Un dossier historique et une chronologie permettent aux lecteurs adolescents de replacer les événements racontés dans leur contexte.
Didier Torossian est né à Marseille en 1968, d'un père Arménien né en France et d'une mère française. Après des études de Communication à Aix-en-Provence, il s'installe à Paris, travaille quelque temps dans l'audiovisuel, puis entame une carrière dans l'hôtellerie et le tourisme. Au bout de quelques années, il se tourne vers l'informatique, puis Internet, et trouve là un moyen de travailler en s'amusant et de s'amuser en travaillant.
Divorcé, papa de deux petits garçons, il vit aujourd'hui à Niort et est bénévole de Yevrobatsi.org, association des Arméniens d'Europe. L'envie d'écrire lui est venue vers l'âge de 10 ans, grâce une machine à écrire offerte un soir de Noël
En octobre 2005, il entame l'écriture de son premier roman, Les Yeux ouverts.