Un archevêque de Paris occupe une position unique, non seulement dans son diocèse, comme tout évêque, mais encore parce qu'il se trouve au centre névralgique où tout converge en France et même depuis l'étranger. Il a du coup des relations multiples. Elles sont pour une bonne part institutionnelles et circonstancielles, aussi bien au sein de l'Église que dans la société. Mais elles sont aussi personnelles et durables, au titre d'amitiés qui sont soit nouvelles, soit anciennes et renouvelées, avec des liens réciproques dont la profondeur et la solidité résistent à l'épreuve du temps et autorisent à parler de réseau. Dans le cas du P. Lustiger, ces liens ont été si nombreux et si diversifiés qu'il n'est pas illégitime de parler de réseaux au pluriel. Ceci n'est pas simplement dû aux fonctions successives qu'il a exercées, mais doit beaucoup à sa personnalité, qui a suscité des attachements décisifs et des disponibilités constantes, en réponse à une confiance dont il était clair que, sans du tout être aveugle, elle était irrévocable.

Ce texte de présentation des réseaux Lustiger est illustré des croquis préparatoires de personnes portraiturés su un triptyque le montrant entouré de ses proches, dû à une artiste allemande, portraitiste de renom, Mme Ursula Wieland. Ce triptyque est ensuite exposé de façon permanente aux Bernardins.