Quand pour la première fois, elle a franchi les portes du centre d’hébergement d’urgence du 19eme arrondissement, près de chez elle, Marie France Etchegoin savait seulement qu’elle voulait « aider » pour ne pas avoir « à regretter de n’avoir rien fait ». Elle n’imaginait pas que Sharokan, Ibrahim ou Salomon lui en apprendraient autant sur elle- même et qu’à travers eux, elle allait redécouvrir la complexité et la richesse de la langue française et aussi ce qui, au fond, nous constitue et qui fait trait d’union au-delà des frontières : la force de la parole.
Quand pour la première fois, elle a franchi les portes du centre d’hébergement d’urgence du 19eme arrondissement, près de chez elle, Marie France Etchegoin savait seulement qu’elle voulait « aider » pour ne pas avoir « à regretter de n’avoir rien fait ». Elle n’imaginait pas que Sharokan, Ibrahim ou Salomon lui en apprendraient autant sur elle- même et qu’à travers eux, elle allait redécouvrir la complexité et la richesse de la langue française et aussi ce qui, au fond, nous constitue et qui fait trait d’union au-delà des frontières : la force de la parole.