Mais le combat est permanent, les rechutes très nombreuses, les abondons fréquents, les plaies de la misère – alcoolisme, brutalité, maladie – derrière chaque porte.
Dans son Journal de combat qui démarre le 1er août 2006 et s’achève le 31 août, le père Pedro nous décrit avec la plus totale précision, la plus complète objectivité et franchise l’absolu quotidien de son action. Il nous dit aussi comment un homme peut jour après jour trouver l’énergie de se battre sans interruption contre la misère et sa répétition inéluctable. Comment trouver tous les matins la force pour lutter contre des ennemis jamais terrassés : l’administration, la faim, la perte du goût de vivre, l’égoïsme, la démission des parents, le découragement…
Comment transformer les actes les plus simples et répétitifs en gestes de compassion et de sympathie profondes. La foi, bien sûr, toujours renouvelée. Et toujours le courage de croire en l’homme en toutes circonstances, et de lui redonner sa dignité.