Entre 1930 et 1950, dans le Forez, aux limites de l'Auvergne, l'hommage émouvant sous forme de chronique familiale des couturières grenadières à travers le parcours de l'une des dernières ouvrières, Jeanne Vallat.
Entre 1930 et 1950, dans le Forez, aux limites de l'Auvergne, un hommage émouvant aux dernières grenadières à travers le destin de l'une de ces brodeuses.
Née en 1927, Jeanne, fillette intelligente et vive, veut devenir institutrice. Son père est maçon ; sa mère, grenadière. Celle-ci brode de délicates passementeries au fil d'or ou d'argent, destinées à confectionner les galons des militaires. En 1939, Jeanne choisit d'aider sa mère, l'une des meilleures brodeuses du canton. Alors qu'un nouveau curé, résistant, s'installe au village et qu'un séduisant menuisier-charpentier va faire chavirer le cœur de Jeanne, le métier de grenadière vit ses dernières années...
Gérard Georges raconte un métier, une époque avec une sensibilité rare et un respect infini pour ces brodeuses, et à qui l'on doit encore l'habit vert des immortels de l'Académie française.