Voici le récit authentique, au quotidien, de la survie des humbles désarmés, à commencer par les tout-petits, au milieu de l'amoncellement des ruines, de la pénurie de vivres, de médicaments et d'eau. Et des familles décimées, des orphelins errants, des blessés sans soins, des cadavres sans sépulture.
Voici le témoignage vécu, au long cours, d'Ibrahim Alsabagh, le franciscain ami des pauvres, l'aumônier des gosses abandonnés et l'ultime curé d'Alep. Frère Ibrahim qui dit : « Pensant à ce qu'est devenue mon existence, moi qui rêvais de contemplation, je pars d'un grand rire intérieur. Dans cette cité en ruines, tour à tour pompier, infirmier, surveillant, enseignant, je ne suis qu'en dernier lieu prêtre. »
Tandis qu'à Alep le ciel pleure de l'absurdité des hommes, comment rendre compte de l'espérance ?
Un livre pour ouvrir enfin les yeux. Un livre pour réapprendre l'humanité.
Syrien, le frère Ibrahim Alsabagh a suivi des études de médecine à Damas, puis de théologie au Liban, avant d'entrer dans l'Ordre des frères mineurs pour la Custodie de Terre sainte. Depuis 2014, il occupe la charge de vicaire épiscopal à Alep.