Sainte Thérèse d’Avila
La « Madre », comme on l’appelle couramment, fut, au xvi e siècle, la plus grande mystique espagnole, et elle reste une des grandes figures de l’expérience mystique dans l’histoire européenne. D’une famille de « conversos » (juifs espagnols convertis de force, sous peine de quitter l’Espagne), réformatrice du Carmel, Thérèse d’Avila (1515-1582), a même été proclamée, au xx e siècle, « docteur de l’Église » en raison de la richesse de sa doctrine spirituelle. Elle représente enfin, dans la constellation des « femmes mystiques », celle qui vit l’extase tout en étant capable de « gouverner » avec sagesse et de réformer avec vigueur.
Donnant un récit alerte de sa vie, ce livre éclaire également le sens des écrits de Thérèse, dont il propose de nombreux extraits.
Emmanuel Renault (1922-2010)
Il fut carme déchaux de la Province de Paris. Sa connaissance éminente de sainte Thérèse d’Avila et de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus est illustrée par des ouvrages fondamentaux tels que L’Épreuve de la foi (Cerf, 1974) et Ce que Thérèse de Lisieux doit à Jean de la Croix (Cerf, 2004).